
mercredi 23 juin 2010
Présentation

Notions + origines du Jazz
- Le premier enregistrement voit le jour en 1917, par l'Original Dixieland Jass Band. Autoproclamé inventeur du jazz, Jelly Roll Morton est en effet un passeur entre ragtime et jazz, mais ce sont Kid Ory, Sidney Bechet et surtout Louis Armstrong qui s'imposent comme les grands solistes des formations Nouvelle-Orléans.
- Considéré comme l'âge d'or du jazz, apparu vers les années 1930, le swing (ou middle jazz) se démarque du jazz de Nouvelle-Orléans par un orchestre de plus grande taille et privilégie les solistes au détriment de l'expression collective. C'est l'ère des big bands de Duke Ellington, Count Basie et Glenn Miller, avec un répertoire marqué par les compositions de George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers et les chansons de variétés de Tin Pan Alley, qui forment l'ossature des standards de jazz. Les grands solistes de cette époque sont Colemans Hawkins et Lester young.
- Au début des années 40 nait le bebop. Tempos ultra rapides, petites formations, virtuosité époustouflante, innovations harmoniques et rythmiques, la rupture est brutale et emmenée par Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Kenny Clarke, Thelonious Monk.
- Vers les années 1950 apparaissent des évolutions au bebop, comme le cool et le hard bop. Le cool et le jazz West Coast regroupent des évolutions du bop moins marquées par le rythme, et généralement faites par les blancs. Les Four Brothers de Jimmy Giuffre, les inovations de Lennie Tristano et la collaboration entre Mile Davis et Gil Evans sont généralement regroupés sous cette bannière. Au contraire, le hard bop est plutôt un mouvement noir, visant à réintroduire plus de soul et de blues dans le bop, et qui pour l'aspect rythmique est prédominant. Art Blakey, Horace Silver ou Sonny Rollins y participent. D'autres personnalités inclassables émergent: Bill Evans, Charles Mingus ou encore Oscar Peterson.
- A la fin des années 1950, les structures harmoniques et l'improvisation sont portées à leurs limites par John Coltrane. Emmenés par Coltrane et Ornette Coleman, les musiciens bouleversent la structure musicale et les techniques instrumentales. La grille harmonique, le rythme régulier et même le thème sont supprimés, au profit d'improvisations collectives, la prédominance de l'énergie, et l'utilisation de techniques non conventionnelles (suraigus, growl, cris, slaps, "sons sales" voir bruitistes), c'est la naissance du free jazz.
- Dès les années 1960 et surtout 70 s'amorcent des mouvements de fusion entre le jazz et d'autres courants musicaux, le jazz et la musique latine donnent le latin jazz, mais c'est surtout la fusion entre le jazz et le rock, le jazz-rock, qui remporte l'adhésion du public. Les grandes figures sont Miles Davis, Frank Zappa, ou encore le groupe Weather Report.
CARACTERISTIQUES.
Du point de vue de la technique musicale, sa richesse et sa complexité sont aujourd'hui telles qu'il est difficile de décrire précisément ce qui le caractérise parce que le jazz comprend - comme vous avez pu le lire précédemment - une grande variété de sous-types (comme le bebop, le free jazz, ...). D'après Travis Jackson, on pourrait définir le jazz d'une façon "plus ouverte", en disant que le jazz est une musique qui inclut souvent des qualités comme le swing, l'improvisation, l'interaction en groupe, le développement d'une voix individuelle.
ETHYMOLOGIE DU MOT "JAZZ".
Au-delà de la difficulté à définir précisément la musique qu'il désigne, l'origine du mot jazz est elle-même sujette à controverses. Les hypothèses avancées quand aux origines de ce nom sont multiples et aucune ne semble faire l'unanimité. Le mot jazz pourrait être dérivé: du terme français jaser (discuter, palabrer), du nom des musiciens (comme Chas Washington), ...
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source: wikipedia.com
lundi 21 juin 2010
1. Louis Armstrong.


JEUNESSE.
Né dans une famille pauvre de la Nouvelle Orléans, Louis Armstrong vit son enfance marquée par l'absence de son père : William Armstrong, qui abandonna son fils ainsi que sa petite famille alors que le futur grand trompettiste était encore tout jeune. En grandissant dans un quartier difficile, il fut plusieurs fois envoyé, en raison d’actes de délinquance, dans un foyer pour enfants de couleur abandonnés : le Home for Colored Waifs. Il y fit notamment un long séjour suite (selon les fichiers de la police) à un coup de feu tiré en l’air avec un pistolet, tout simplement pour fêter la nouvelle année. Il apprit à jouer du cornet à pistons dans l’orchestre de ce centre, grâce à son premier instrument offert par les Karnofsky, une famille juive d’origine russe qui s'était prise d'affection pour ce jeune enfant. Il assista fréquemment aux parades des brass-bands et écouta les vieux musiciens dès qu’il en eut l’occasion, apprenant de Bunk Johnson, Buddy Petit et par dessus tout Joe « King » Oliver. Ce dernier fut son mentor et joua presque le rôle du père qu’aurait dû avoir le jeune Armstrong. Il joua plus tard dans les brass bands et sur les bateaux de La Nouvelle-Orléans, et commença à voyager avec le fameux orchestre de Fate Marable, se produisant sur un bateau à vapeur qui naviguait sur le Mississippi. Ces souvenirs furent chers à sa mémoire comme ses belles années d’université, dans la mesure où jouer avec Marable lui fit gagner beaucoup d’expérience. Quand Joe Oliver quitta la ville en 1919, Louis Armstrong prit sa place dans l’orchestre de Kid Ory, considéré comme le meilleur orchestre de hot jazz de La Nouvelle-Orléans. Il fut sans doute l'un des meilleurs trompettistes du XXe siècle.
DEBUT.
En 1922, Armstrong prit part à l'exode vers Chicago, où il fut invité par Joe « King » Oliver à se joindre à son Creole Jazz Band. L’orchestre d’Oliver fut le meilleur et le plus influent orchestre de hot jazz de Chicago au début des années 1920, au moment où Chicago était le centre du jazz. Louis Armstrong fit ses premiers enregistrements, parmi lesquels des solos et des improvisations, en tant que second trompettiste dans le groupe de Joe Oliver en 1923.
Louis Armstrong était heureux de travailler avec Oliver, mais sa femme, la pianiste Lil Hardin Armstrong, le pressa de chercher à travailler avec des artistes plus renommés afin de lancer sa carrière. Il se sépara donc amicalement d’Oliver en 1924 et partit pour New York pour jouer avec l’orchestre de Fletcher Henderson, l’un des groupes afro-américains les plus en vue à l’époque. Il fit parallèlement beaucoup d’enregistrements organisés par un de ses vieux amis de La Nouvelle-Orléans, le pianiste Clarence Williams, parmi lesquels des morceaux pour orchestres de jazz restreints (notamment des duos avec Sidney Bechet, un de ses rares rivaux en matière de technique), ainsi que quelques accompagnements pour des chanteurs de blues.
Il revint à Chicago en 1925 et commença à enregistrer sous son propre nom avec les célèbres Hot Five et Hot Seven, produisant des succès comme Potato Head Blues, Muggles (sur le sujet de la marijuana, pour laquelle Armstrong eut un penchant toute sa vie), West End Blues et Tight Like This. Ces morceaux établirent une nouvelle référence dans le domaine du jazz pour de nombreuses années. L’introduction d’Armstrong à la trompette dans West End Blues reste une des plus célèbres improvisations de l’histoire du jazz.
Armstrong repartit à New York en 1929, puis alla à Los Angeles en 1930, et effectua une tournée à travers l’Europe. En 1935, il se rompt l'orbicularis oris, un muscle labial et est obligé de mettre sa carrière de trompettiste entre parenthèses pendant un an. Les lèvres meurtries, il ne retrouvera jamais sa virtuosité. Après avoir passé de nombreuses années sur la route, il s'installe de façon permanente dans le Queens (New York) en 1943. Bien que soumis aux vicissitudes de Tin Pan Alley et au fait que l’industrie musicale de l’époque était dirigée par des gangsters, il continua à développer ses qualités de musicien.
Pendant les trente années qui suivirent, Louis Armstrong a joué en moyenne plus de 300 concerts par an. Au cours des années 1940, les réservations pour les orchestres ont progressivement diminué à cause des changements de goût du public : les salles de bal se sont fermées, et la concurrence de la télévision et des autres genres de musique qui sont devenues plus populaires que la musique d’orchestre se sont faites de plus en plus fortes. Il est devenu impossible de soutenir et de financer un orchestre de tournée de 16 musiciens.
PERSONNALITE.
Les surnoms Satchmo ou Satch proviennent de Satchelmouth (bouche en forme de sacoche, qui décrivait son embouchure). En 1932, Percy Brooks, qui était alors rédacteur au magazine Melody Maker, accueillit Louis Armstrong à Londres par un "Bonjour Satchmo", raccourcissant Satchelmouth (certains disent que c'était involontaire), et ce surnom est resté. Plus tôt, il a aussi été connu sous le surnom de Dippermouth (Bouche plongeante). Ces termes font référence à la manière dont il tenait sa trompette lorsqu'il jouait. Elle était placée sur ses lèvres de telle façon que lorsqu'il jouait de longues heures, la trompette laissait une marque dans sa lèvre supérieure, d'où le terme "Dippermouth". Cette marque est effectivement visible sur de nombreuses photographies de Louis Armstrong de cette période, et l'amena à développer sa carrière de chanteur étant donné qu'à partir d'un certain point, il n'était plus capable de jouer. Cependant, cela ne l'arrêta pas, et après avoir mis sa trompette de côté pendant un temps, il modifia son style de jeu et continua sa carrière de trompettiste. Ses amis et les musiciens qui le cotoyaient l'appelaient habituellement Pops, terme qu'Armstrong utilisait aussi en général pour s'adresser à ses amis et aux musiciens qu'il cotoyait (à l'exception de Pop Foster, qu'Armstrong appelait toujours "George").
Le surnom "Satchmo" et la chaleureuse personnalité de Louis Armstrong, combinés avec son amour naturel du spectacle et du dialogue avec le public en firent une personnalité publique — la grimace, la sueur et le mouchoir — qui finit par sembler feinte et même devint une sorte de caricature raciste tard dans sa carrière.
Il fut aussi critiqué pour avoir accepté le titre de "Roi des Zulus" pour le Mardi Gras en 1949. C'est un rôle honoré par la communauté Afro-américaine de la Nouvelle Orléans en tant que président du carnaval Krewe, mais ahurissant ou offensant pour les étrangers de par leur costume traditionnel constitué de jupes tressées avec de l'herbe et de maquillage noir sur le visage, satirisant les attitudes des sudistes blancs.
L'apparente insensibilité au problème racial constituée par l'apparition d'Armstrong en Roi des Zulus a parfois été vue comme un exemple d'un plus large échec de la part d'Armstrong. Là où certains virent en lui une personnalité chaleureuse et conviviale, d'autres lui reprochèrent de trop vouloir plaire au public blanc et d'être une caricature de troubadour. Certains musiciens critiquèrent Armstrong parce qu'il jouait face à des publics ségregés, et parce qu'il ne prenait pas assez parti pour le mouvement pour les droits civiques, ce qui suggérait qu'il était un Oncle Tom. Billie Holiday retorqua cependant "Bien sûr, Pops est un tom, mais c'est un tom qui a du cœur".
Armstrong était en fait un des principaux soutiens financiers de Martin Luther King Jr. et d'autres activistes pour les droits civiques, mais il préférait aider discrètement ce mouvement, et ne pas mélanger ses opinions politiques et son métier de musicien. Le peu d'exceptions qu'il fit furent d'autant plus efficaces lorsqu'il parlait ; la critique qu'il fit d'Eisenhower, Président des États-Unis d'Amérique en l'appelant "double face" et "mou" en raison de son inaction lors du conflit sur la discrimination au sein de l'école à Little Rock, Arkansas en 1957 fit la une nationale. En signe de protestation, Armstrong annula une tournée organisée en Union soviétique au nom du département d'état, en disant "Étant donné la façon dont ils traitent mon peuple dans le Sud, le gouvernement peut aller se faire voir" et qu'il ne pouvait pas représenter son gouvernement à l'étranger alors qu'il était en conflit avec son propre peuple.
C'était un homme extrêmement généreux dont on disait qu'il avait donné autant d'argent qu'il en avait gardé pour lui-même.
MUSIQUE.
À ses débuts, Louis Armstrong était surtout connu pour sa virtuosité au cornet à pistons et à la trompette. La meilleure interprétation de trompette de ses premières années peut être entendue sur ses disques Hot Five et Hot Seven. Les improvisations qu’il avait faites sur ces disques de jazz Nouvelle-Orléans et de chansons populaires de l’époque, surclassent celles des interprètes de jazz qui lui ont succédé. La précédente génération de musiciens de jazz Nouvelle-Orléans faisait souvent allusion à leurs improvisations comme étant « variant la mélodie » ; les improvisations de Louis Armstrong étaient audacieuses et complexes, avec des touches subtiles et mélodiques. Souvent, il réécrivait les fondements des airs pop qu’il jouait, les rendant ainsi plus intéressants. Sa technique d’interprétation est remplie de mélodies innovantes, joyeuses et inspirées, de bonds créatifs et de rythmes subtilement relâchés ou forts. Le génie de ces morceaux allait de pair avec sa technique musicale, affinée par une pratique continue. Ceci augmenta les tons, la tessiture et d’une manière générale les possibilités offertes par la trompette. Dans ces disques, Louis Armstrong créa quasiment à lui seul le rôle de soliste de jazz, transformant ce qui était à l’origine une musique folklorique collective et en une forme d’art avec des possibilités sensationnelles d’expression individuelle.
Les travaux de Louis Armstrong dans les années 1920 le poussèrent à jouer aux limites extrêmes de ses capacités. Particulièrement, les morceaux du disque Hot 5 comportent souvent des fautes mineures et des notes ratées, qui néanmoins diminuent peu le plaisir de l’écoute puisque l’énergie de la prestation spontanée est transmise. Dans la moitié des années 1930, il atteint une assurance calme, sachant exactement ce qu’il devait faire et exécutant ses idées à la perfection.
Au fur et à mesure que sa musique progressait et gagnait en popularité, ses chansons aussi devenaient importantes. Armstrong n’était pas le premier à enregistrer du chant scat, mais il était magistral en cela et aida à le populariser. Il eut du succès avec son interprétation et son chant scat sur « Heebie Jeebies », et criait « I done forgot the words » au milieu de son enregistrement « I'm A Ding Dong Daddy From Dumas ». De tels disques furent des succès et le chant scat devint une partie essentielle de ses représentations. Longtemps avant cela, néanmoins, Armstrong s’amusait avec ses chants, raccourcissant et rallongeant des phrases, plaçant des improvisations, utilisant sa voix d’une manière aussi créative que sa trompette.
Durant sa longue carrière, il joua et chanta avec les plus importants instrumentistes et chanteurs, parmi lesquels, le singing brakeman Jimmie Rodgers, Bing Crosby, Duke Ellington, Fats Waller, Fletcher Henderson, Bessie Smith, mais aussi Ella Fitzgerald. Son influence sur Bing Crosby est particulièrement importante étant donné le développement ultérieur de la musique populaire : Crosby admirait et copiait Armstrong, comme on peut le constater sur beaucoup de ses premiers enregistrements, notamment « Just One More Chance » (1931). Le « New Grove Dictionary Of Jazz » décrit la dette de Crosby à Armstrong en détail, bien qu’il ne désigne pas explicitement Armstrong par son nom : « Crosby (…) était important en introduisant, dans le courant du chant populaire, un concept afro-américain de chant comme une extension lyrique de la parole, de l’élocution (…) Ses techniques – relâchant le poids de son souffle sur les cordes vocales, passant d’un registre où la voix était principale à un registre où elle était faible, utilisant en avant la production pour aider la prononciation marquée, chantant sur les consonnes (une habitude chez les chanteurs noirs), et employant une discrète utilisation des appoggiatures, des mordants et des liaisons pour accentuer le texte – ont été imitées par presque tous les chanteurs populaires ultérieurs »[2]. Armstrong enregistra trois albums avec Ella Fitzgerald: « Ella and Louis », « Ella and Louis Again », et « Porgy and Bess » pour « Verve Records ». Ses enregistrements « Satch Plays Fats », toutes les mélodies de « Fats Waller », et « Louis Armstrong Plays W.C. Handy » dans les années 1950 étaient peut-être les dernières de ses grands enregistrements créatifs, mais même les étrangetés comme « Disney Songs the Satchmo Way » ont leurs moments musicaux. Sa production tardive a été fortement critiquée comme étant trop simpliste ou répétitive.
Armstrong eut beaucoup de morceaux à succès, notamment Stardust, What a Wonderful World, When the Saints Go Marching In, Dream a Little Dream of Me, Ain't Misbehavin, et Stompin' at the Savoy. We Have All the Time in the World figurait sur la bande sonore du film James Bond Au service secret de Sa Majesté, et bénéficia d'une popularité renouvelée au Royaume-Uni en 1994 quand il figura sur une pub pour Guinness, atteignit la 3e place dans les hit-parades des rééditions.
En 1964, Armstrong fit chuter les Beatles du top du hit-parade « Billboard Hot 100 » avec Hello, Dolly, qui donna à l’interprète âgé de 63 ans le record aux États-Unis d'Amérique du plus vieil artiste à avoir un titre au top du classement. En 1968, Armstrong marqua un dernier succès populaire au Royaume-Uni avec la chanson pop très sentimentale What a Wonderful World, qui fut premier des hits-parades britanniques pendant un mois ; néanmoins, le single ne fut pas du tout un succès en Amérique. La chanson eut un grand succès dans la conscience populaire quand elle fut utilisée en 1987 dans le film Good Morning, Vietnam, sa réédition s'élevant au sommet des hit-parades dans de nombreux pays.
Armstrong appréciait beaucoup de styles différents de musique, du blues le plus direct aux doux arrangements sirupeux de Guy Lombardo, aux chansons folkloriques latino-américaines, aux symphonies classiques et l’opéra. Armstrong incorpora les influences de toutes ces sources dans ses représentations, rendant parfois perplexes ses fans qui auraient préféré qu’Armstrong reste dans un style plus conformiste. Cependant, il n'appréciait pas véritablement le mouvement bop et ses successeurs. Armstrong fait partie du « Rock and Roll Hall of Fame » en tant qu'influence majeure.
Discographie sélective.
The Best of the Hot 5 and 7 recordings, Columbia, 1925-1927
The Quintessence, Frémeaux & Associés/Night & Day 1925/1940
Ella and Louis, Verve, 1957
Louis and the Good Book, MCA, 1958
Louis Armstrong & Ella Fitzgerald, Porgy and Bess, Verve, 1958
Louis Armstrong & Duke Ellington, The Complete Sessions, 1961
What a wonderful world
Go down moses, 1996
Filmographie
(dans son propre rôle)
1953 : Romance inachevée (The Glenn Miller Story) de Anthony Mann
1956 : Haute Société (High Society) de Charles Walters
1957 : Satchmo the Great (Satchmo the Great) de Edward R. Murrow
1959 : Millionnaire de cinq sous (The Five Pennies) de Melville Shavelson
1969 : L'Aventure du jazz (L'Aventure du jazz) de Louis Panassié
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